mardi 25 novembre 2008

Scérario vieux comme la terre




Ne pas tricher dans l'échange de nos sentiments, vivifie et donne la transparence nécessaire pour un bon tête à tête intéressant, vivant et des plus aidant.

Et cette même transparence occasionne aussi de bons faces à faces qui règlent les conflits au fur et à mesure qu'ils surgissent, au lieu de les laisser pour compte et de les accumuler les uns sur les autres, jusqu'à se devienne une grosse montagne, dont l'entourage est forcément témoin.

Je suis fier de n'avoir rien cacher de mes pensées à mes deux ex-conjoints. Ils ont eu la possibilité de bien me connaître. D'ailleurs..nous nous envoyons et nous enverrons toujours des bonnes ondes.

Nous n'avons aucun choix..dans le fait d'assumer nos pensées, nos actes et nos décisions, si nous ne voulons pas devenir esclave de l'approbation des autres. Pas facile toujours s'assumer, mais ça vaut le coup.

Je suis consciente que cela n'est pas dû à tout le monde. L'injustice règne en maître sur notre planète et si on ne peut tout comprendre, ayons au moins de la compassion..faisons des efforts, du moins pour rester humble.

dimanche 23 novembre 2008

Marguerite


Je suis allé visiter Marguerite, hier. Comme d'habitude, nous avons jasé beaucoup. L'énergie passe entre nous deux..nous nous aimons.

Je ne sais pas, si c'est le fait qu'elle vive dans un hlm. Toujours est-il..qu'elle a oublié sa canne dans la salle communautaire, et que le lendemain, allant la récupérer, elle n'était plus là...on la lui a volé.

Sachant, qui était le coupable, Marguerite lui a signifié qu'elle ne s'en faisait pas du tout pour cela..qu'elle en avait déjà vu d'autres...si ce n'était le fait que cette canne appartenait à son tendre défunt époux, et qu'elle y tenait comme la prunelle de ses yeux.

Je lui ai dit que ce voleur faisait vraiment, mais vraiment pitié...ne pas valoir plus qu'une canne à ses propres yeux. Et elle était bien d'accord. Et nous nous sommes apitoyées sur son sort. Elle me disait qu'il faut s'aimer pour aimer..elle trouvait ça bien triste le fait, qu'une personne n'aie pas beaucoup d'estime d'elle-même.

- En tous cas, vous étiez d'attaque! Marguerite, cette journée-là..pour oublier votre canne. Adieu veaux, vaches, cochons, pis la canne avec! (rire)

mercredi 12 novembre 2008

Mon ami Candide (suite no.1)


-Quel âge avez-vous? Candide.

-Pas mal plus que le 3\4 de ma vie est fait. Le décompte de mes années est bel et bien enclenché. Cela étant, tous mes efforts sont concentrés vers un maintenant, avec le plus d'amour possible.

- Même chose pour moi. Je sens que nous allons bien nous entendre et thérapeutiquer beaucoup.

- Et par-dessus tout, nous comprendre. Quoiqu'on dise, pour moi..avoir approximativement le même âge, c'est important en ce qui concerne l'amitié.

- C'est rassurant et confortable. Mais, il n'y pas que cela Candide. L'amitié exige beaucoup plus. Si on a une (un) véritable amie(i)..on est plus que chanceux.

- La mort est venu chercher mon unique ami, l'an passé.. J'en ai perdu tous mes moyens...chaque mouvement que je faisais me demandait un effort considérable. Un autre ami pour me confier, aurait été d'un grand secours. Maintenant que vous êtes là, tout redevient plus facile..je suis motivé.

- La motivation...le carburant de l'énergie. Pas de pétrole, pas d'envol.(rire)

- Qu'est-ce qui vous motive? Doris

- Oh! c'est toute une question ça! Pour vous répondre franchement et crûment, car je sais que cela restera entre nous... Je dirais que tant et ou si longtemps que je suis bandante je peux rêver à la passion amoureuse...Mais doutant parfois, ne plus l'être jamais, j'ai peur un peu.

Petit silence...

- N'ayez crainte..n'ayez crainte.

- Je vous ai mis en péril..quelle gaffe.

- Oui en effet, cela aurait pu en être une, mais soyez assuré de ma sincérité.

- Même si vous êtes sincère..moi j'en doute. On doute tellement de tout à 57 ans. C'est si ardu! déroutant! tous ces deuils à assumer les uns après les autres. Je suis contrainte de changer mes fidèles points de repères qui m'ont toujours si bien servi. C'est pas rien ça..cé d'la job!

- Exact! très déstabilisant! perdre peu à peu nos moyens de défense, devenir de plus en plus vulnérables. Faut faire face à la musique et s'atteler à l'exercice physique et mentale.

- Force m'a été de cultiver mon sens de la dérision pour contraindre mes toutes nouvelles angoisses "quinquagéniques". Quoique, lui aussi, mon sens de la dérision, en prend plein la gueule ces temps-ci...il me boude le jour et on se réconcilie la nuit..quand je me réveille vers 2-3 heures du matin, allez savoir pourquoi, j'me mets à voir la vie comme une bande dessinée. Ça me donne un fou rire..comme c'est pas possible.

- Y'A RIEN DE PLUS COMPLICE..QU'UN FOU RIRE À DEUX.

- Un soir, avec ma soeur Chantal, nous étions tellement crampées, que nous avions le visage décomposé par le rire. Cé ben simple! si on avait eu des dentiers..on les perdait toé deux.

Ils se quittèrent vers minuit, en se confirmant un rendez-vous..pour le lendemain soir.



-------------------------------------------------------À suivre.

vendredi 17 octobre 2008

Elan du coeur

Des jeunes personnes qui travaillent..là ou je travaille aussi, sont vraiment gentilles avec moi. Pour certaines, j'ai l'âge d'être leur mère..et comme une mère ..j'ai moi aussi un refrain à leur transmettre..qui est: "N'oubliez jamais, que votre conscience vous suit toute votre vie". Celui de ma mère était: "Faut être bon, mais pas fou". QUEL EST LE REFRAIN DE VOTRE MÈRE, DE VOTRE PÈRE,OU DE TOUTES AUTRES PERSONNES? OU ENCORE CELUI QUE VOUS RÉPÉTEZ À VOS JEUNES? J'aimerais beaucoup, que vous me le fassiez savoir par le biais de vos commentaires.

Je me souviens que mon père disait souvent: "On est à l'abri de rien"
(j'aime assez, celui de Marcel Gagnon: "on se bâtit avec son coeur et non avec sa tête")

Quand j'étais plus jeune..je me rappelle que je disais souvent à mes neveux et nièces: "On constate mais on ne juge pas". Aussi: "Si une personne vous pile sur un pied, vous ne dites pas..je m'excuse d'avoir mis mon pied en dessous du tien"...faut être bon mais pas con. Hein? moman!

La fibre marternelle je l'ai toujours eu très fort..même si je n'ai "jamais" voulu d'enfant. Et pourquoi..cela?

Il me faut revenir à ma toute première année d'école. J'étais une petite fille très angoissée pour mon jeune âge. Donc, d'une sensibilité hors du commun. Ma cousine Johanne seulement, pouvait un peu comprendre..l'angoisse existentiel de mes 6 ans...(mon entrée dans le monde)

Ma grand-mère qui était aimante et très douce avec tous ces petits-enfants, me déchirait le coeur par la vieillesse de son corps...Toutes les fois que je la voyais..je me demandais: comment fait-elle pour vivre..en étant si vieille..ça venait me chercher.

Et jusque là, ça allait..jusqu'au jour ou elle est venu manger avec nous et que j'ai eu dédain d'elle quand elle mangeait. L'amour en même tant que le dédain que je ressentais pour elle était douloureux. Et à mon insu, ce déchirement entre l'amour et le dédain, fût déterminant dans ma vie...cette décrépitude et cette souffrance si senties, m'ont toujours suivi et m'ont empêché de donner la vie...c'est aussi simple que ça.

Et voilà! que mon instinct maternelle me rattrape plus que jamais, avec ses jeunes que je côtoie avec plaisir, 2 fois par semaine. Je suis rendu à cet âge, que je pourrais être leur mère. J'adore rire, discuter et parler des vraies affaires avec eux,quand cela si prête. Moi avec mon long vécu et eux avec leur court vécu..ça nous donnent un échange des plus intéressant. Il y a aussi Éloise et Gabriel. Et depuis leur naissance: mes trois amours..Catherine, Lina et Kim.

À ce même travail, j'ai de belles communications avec des femmes, approximativement de mon âges..et c'est avec elles..que je sociabilise le plus souvent et le plus longtemps. Et ce toujours avec un réel plaisir partagé.(quand cela si prête bien sûr...et certain soir ça si prête beaucoup) Je peux dire que c'est très inspirant.

"Tu es un être unique. Ne renie pas ton passé et tu découvriras ton idendité..il n'y a qu'avec cela que tu peux t'accepter et t'aimer. (Marcel Gagnon..ÊTRE)

lundi 22 septembre 2008

Retrouvaille de la 77 (10 mai 08)


Nancy à gauche de Roger(sa conjointe)dans le milieu Roger et moi à droite de Roger.

Bonne fête Roger pour tes 52 ans.

"Tout l'univers obéit à l'amour; Aimez, aimez, tout le reste n'est rien." (Jean de la Fontaine) Merci! Catherine pour cette citation.

jeudi 18 septembre 2008

 
Ne pas marcher dans les traces de quelqu'un d'autre C'est tout simplement ça la Liberté.
La vie, la survie et la mort..quelle dignité et humilité poignantes que cette photo représente.

Marcher dans la trace de quelqu'un d'autre: C'est, soit le jeu de contrôler celle ou celui qui SUIT ou le jeu de contrôler celle ou celui qui trace le chemin.

"IL EST ESSENTIEL QUE VOUS RECONNAISSIEZ QUE; Quel que soit le jeu de contrôle et de pouvoir de votre partenaire, de votre amante ou amant,ou d'une autre quelconque relation..CE N'EST PAS UN JEU SOLITAIRE.. VOUS Y JOUEZ AVEC ELLE OU AVEC LUI." (Howard M.Halpern..doc.)

mercredi 17 septembre 2008

BONNE FÊTE CHANTAL

Ton 2e anniversaire sans toi.
De qui t'ennuies-tu? Ouaouarone. Oh! moi avec ces yeux que j'ai..je ne peux cacher ma peine à mes amis...Je m'ennuie de Chantal et ça me brise toujours le coeur quand je pense à son angoisse douloureuse et à sa bonté courageuse de ne pas nous la faire ressentir.


Ha! J'entends Maria de Barros..Chantal est arrivé à son chalet. Que je suis contente! Allons-y!

Quel plaisir! émouvant que de sentir cette âme d'artiste entrain de peindre. De l'observer, je m'en lasse jamais.

Et de plus Chantal nous aimes bien nous les ouaouarons. Elle n'essaie pas de nous attraper à la pêche.

Et sa passion? Peindre les fleurs sauvages. Rien ne l'arrête..même si parfois, elle garoche son pinceau tellement elle est frustrée. Mais ça se passe.....toujours ainsi avec les passions.

J'en sais quelque chose. Moi, j'ai le défi de réussir une quadruple vrille en plongeant du haut d'un rocher.J'en su un coup pour remonter ce damné rocher. Et cela toujours pour essuyer un plus ou un moins raté. Parfois je suis si frustrée que je me garoche moi-même en bas, en faisant la bombe. Mais quand je remonte, je sens le prix à payer pour ce petit écart. C'est que je n'ai pas encore réussi après tous ces efforts et ça me décourage parfois.

Mais je continue sans cesse et sans cesse. Car c'est ainsi qu'elle est devevue une véritable artiste-peintre..une pro. quoi!

Je suits son exemple et j'espère,comme elle, ne "jamais abandonner".

Ha! que j'aimerais donc! lui dire combien je trouve ses peintures et ses aquarelles magnifiques. Mais j'espère qu'elle puisse le lire dans ces yeux que j'ai. Car quand elle peint,si elle me voit,elle me dit toujours bonjour et me parle gentiment. JE L'ADORE!

jeudi 11 septembre 2008

Mon ami Candide




Elle démarre son auto, met sa cassette de Ben Harper et c'est le départ. Au sortir de la ville, il faisait très chaud et beau alors elle décida de se baigner et de nager un bon coup en arrivant.
En entrant dans la forêt, elle pensa avec déchirement au notes d'amour que son père aimant..son saxophoniste préféré, a écrit avant de s'enlever la vie à 79 ans.(Too much love will kill you at the end de Freddie Mercury, me fait penser à toi cher popa Eddy.

Encore 10 minutes et elle arrive au lac Brûlé, témoin de ses 5 ans jusqu'à aujourd'hui.

La voici donc seule, entrain de faire le tour du lac en chaloupe en ramant tout doucement sur une eau très calme..s'arrêtant de temps en tant pour observer les alentours et être à l'affût de tous bruits insolites qui ne manquent pas dans une forêt.

Elle accosta sa chaloupe sur la petite plage, l'autre bord du lac pour se baigner et nager à son goût...eh!que l'eau était bonne.

Puis elle reparti vers l'endroit ou elle allait à la pêche aux ouaouarons avec son frère quand elle avait 8-9ans. Le but étant de vendre les cuisses aux touristes de Montréal, qui y louaient un chalet..connexe au camp du gardien. En ce qui nous concernait, les cuisses de grenouilles..wouach!

De retour au chalet, elle se prépara un lunch qu'elle mangea dehors sur les marches de l'escalier.

- Quel beau paysage, n'est-ce pas?

Avait-elle bien entendu? ou elle hallucinait. Regardant nerveusement partout..elle l'aperçu sur la première marche.

- Voulez-vous me faire un petit brin de causerie..je me sens si seul.

- A ce que je sache les ouaouarons ne sont pas en voie d'extinction...il y en a énormément ici.

- Mouais..mais j'ai beau cherché, je n'en trouve aucun pour me comprendre vraiment...il me faut toujours tout expliquer.

- Ah! je vois ce que vous voulez dire...

- M'avez-vous suivi depuis l'autre bord du lac?

- Non je suis du coin.

- Quel est votre nom?

- Candide et vous?

- Doris

- Je n'ai pas cessé de vous observer depuis votre arrivée. Vous dégagez beaucoup..vos nombreuses fiertés, toutes intérieures soient-elles, se voient à votre façon de bouger.

- Vous êtes perspicace à ce point. Voilà! une qualité rare que j'aimerais bien retrouver chez un homme.

-Vous êtes enfin récompensée.

-Mais, vous n'êtes qu'un ouaouaron!

Et là tout à coup! il disparut la laissant tout à fait décontenancée. Elle lui disait de revenir..de lui pardonner son indélicatesse..qu'il était un ouaouaron exceptionnel. Rien à faire,il demeurait froidement sourd à ses supplications. Sa confusion était telle! qu'elle fondit en larmes.

- Ne pleurez plus, je vous en supplie..ça me fait trop mal..pardonnez-moi mon manque d'humilité..je sais que votre ton de voix ne voulait pas m'humilier. Ça vous dirait de passer vos vacances avec moi?

Le sourire affirmatif sur son visage, le rendit fou de joie.

Pour toute réponse, elle le prit dans ses mains et le déposa à côté d'elle sur la marche de l'escalier.

----------------------------------------------------A suivre

mercredi 10 septembre 2008

Notre galaxie "La Voie Lactée"

Le point jaune est là ou se trouve notre étoile la soleille, dans notre galaxie La voie lactée.
Parmi les 200 milliards de milliards d'étoiles dans notre galaxie, sans compté les 2oo milliards de milliards d'autres galaxies avec leurs,elles aussi,leurs 200 milliards de milliards d'étoiles...nous serions les seuls avec notre étoile la soleille, à avoir de la vie? Non! cela ne ce se peut pas... nous ne sommes pas les seuls qui existent dans l'univers. Mais comme disait André Brahic: ça prendrait au moins 1 milliard d'années-lumière juste pour se dire bonjour.

Aussi je trouve ça très agaçant qu'"UNE" étoile se nomme "LE" soleil. Alors, je rajoute un "le" ce qui fait la Soleille.

Et que dire d'"UN" satellite qui se nomme "LA" lune..cela m'agace aussi alors, ce satellite je l'appelle,le Luno.

jeudi 28 août 2008

Le coeur sauvage


Il était une fois dans la forêt, un petit garçon de cinq ans qui avait le coeur gros de rage..causé par sa mère au caractère contrôlant et peu aimant. Et son père, ne se souciant que de lui-même ne pouvait lui être d'aucun secours. Donc, n'ayant personne pour l'aider, William trouvait réconfort à la chute près du chalet.

Enfin..il ne se sentait pas coupable de respirer. Il voyait-là, des tas de choses pour le distraire. Il passait de longues heures à observer les fourmis....

Il affectionnait en particulier ses amies les grenouilles même si parfois il les malmenait comme il l'était lui-même...(car comme tous les enfants il réagissait agressivement ou en boudant,à ce manque de caresses et d'amour. Et s'il pleurait, alors là! elle frappait fort psychologiquement. Par-dessus tout: Ne pas pleurer! car ça fait de la grosse peine à sa maman.

Seul à la chute, parfois, cette rage dans son coeur d'enfant finissait par se transformer en sanglots. Ses larmes secrètes devenaient pour lui une joie réelle.

Dans ces moments, il se faisait tendre et gentil avec ses grenouilles, regrettant beaucoup de leur avoir fait du mal. Et tout en pleurant doucement, il leur expliquait pourquoi il avait été méchant avec elles. Et c'est ainsi qu'il leur exprimait dans ses mots; l'angoisse incessante et l'atmosphère irrespirable de marcher sur des oeufs, sans jamais avoir le droit d'en casser. C'était tellement trop pesant pout lui tout seul.

(Après 18 ans de ce traitement, sans jamais s'être confier à une personne, que deviendra l'adulte William?)

lundi 25 août 2008

Yabadabadou!


Accroches-toi bien mon amour. N'aie pas peur! fies-toi sur moi...la liane tiendra l'coup.

Timing parfait


Ah ben dit donc! comme dirait ces Français, j'me suis pas plantée cette fois-ci. Que de pratiques, tout de même. Mais que voulez-vous? rien d'important ne se fait sans erreurs et frustrations. Et j'en ai pratiqué un coup! avant d'en arriver là.

A chacun ses défits! Le seul malheur dans la vie, c'est de ne pas s'en donner. Et je sais très bien, de ce dont j'parle. J'en ai mis du temps avant de comprendre que sans défi, la vie est très stagnante.Moi, mon défi est grand et mon amie, elle, son truc c'est un petit défi chaque jour...c'est selon.

Mon prochain défi? Rien de moins! que d'arriver cette fois-ci, "le dos sur l'eau..." dans un timing aussi parfait...haha!

Je me fouts de ce que l'on va penser de moi pendant que je ferai de ces ratés casse-gueule, aussi spectaculaires les uns que les autres...ça prend juste à la canne fière que je suis, un peu d'humilité. (Et ça, j'ai toujours travailler fort la-dessus)...Enfin! je vis

samedi 23 août 2008

Dialogue intérieur d'un orignal


Ces loups vont me rendre fou...Ouf! Enfin, je peux patauger en paix.

Je me demande bien dans quel coin de la forêt se trouve mon amoureuse...?...Pense t'elle à moi en ce moment?

Je me fais du sang d'encre pour elle...à cause de ces damnés loups...ils ne cessent de vouloir nous manger. Oh pis non, elle sait très bien que dès que j'entends son call...je pars à l'épouvante pour venir à sa rescousse.

Et c'est pareille pour elle. Combien de fois, je ne m'en serais pas sorti vivant sans elle. Car en tant qu'orignaux nous sommes de la même force physique.

C'est mon alter-égo. Et notre liberté? On y tient tous les deux mordicus. Aucun sens de ce "devoir", si contraire à l'amour, ne nous retiendra de partir quand bon nous semblera... (que se soit pour être seul ou pour avoir un ou une autre partenaire. Nous aurons de la peine mais aucune espèce de jalousie viendra entraver notre séparation.

Bien sûr, cela nous occasionne parfois des remises en question et de grandes tristesses...c'est le prix à payer pour évoluer, mordre dans la vie, avoir une relation heureuse et s'accoupler comme des rois. D'ailleurs, c'est bien ainsi qu'on nous surnomme, "Le roi de la forêt"

lundi 4 août 2008

Quand un être humain marche vers son destin? Tout est possible.


(Dialogue intérieur d'un homme d'âge mûr, entrain de marcher)

Je comprends Julien de s'être arrêter à un confort aussi douillet même si sa vie est aussi ennuyante qu'il l'est lui-meme... pas facile les sentiers non battus, ils sont parsemés de doutes, de craintes, et d'embûches..mais oh! que ça rend ma vie intéressante et inspirante.

Parfois, ah! que j'aimerais avoir un peu plus de cette légèreté....qui émousse si facilement la conscience. À marcher ainsi sur la corde raide, m'oblige à souvent changer de direction et à me remettre en question...dans ce temps-là je me dis que je suis fou, ben plus fou que Julien. De vouloir vivre aussi intensément...c'est joué avec le feu .. et patati et patata....mais le doute ne dure pas longtemps quand je vois autour de moi toute cette comédie du bonheur.. causée par la sacro-sainte résignation. Qui risque rien n'a rien..ça peut pas être plus vrai.

C'est dans l'action de marcher, que je me sens le plus vivant...marcher vers mon destin.