vendredi 13 février 2009

Livres pensadores

Avec son immense ouverture d'esprit, tous ses livres me donnent le goût, qu'elle fasse parti de mon existence.

Ici, Baricco me fait vivre des dilemmes humains, trop humains. Que j'ai adoré ce livre est peu dire. "Novecento" n'est pas piqué des vers non plus.


Susini, par la profondeur de ce livre, me fait réaliser qu'une passion dévorante et douloureuse parce qu'interdite entre une fille et son père, c'est assez rare mais possible.


À un esprit libre: voilà une dédicace que tu as fait à..je ne me rappelle plus à qui, ni dans quel livre. Bernard Werber..tu es mon préféré parmi mes préférés. Féru d'astronomie et de littérature, tu m'amènes avec ce livre magnifique, dans ton univers éblouissant d'imagination et de partage culturel astronomique. Et que dire de toute cette joie de vivre que tu me communiques. Conscient que parfois dans certains de tes livres, ton écriture soit trop chargée, c'est toi-même qui nous suggère de lire en biais.

Pour vous donner l'eau à la bouche...vous n'avez qu'à faire un clic sur la flèche grise vis à vis 2008 et voir mon message-blog de "juillet", intitulé:"Amusons-nous un peu"


Il va jusqu'à s'inventer un maître à penser "Edmond Wells":


"Entre
Ce que je pense,
Ce que je veux dire,
Ce que je crois dire,
Ce que je dis,
Ce que vous avez envie d'entendre,
Ce que vous croyez entendre,
Ce que vous entendez,
Ce que vous avez envie de comprendre,
Ce que vous comprenez,
Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer.
Mais essayons quand même..."

mercredi 4 février 2009

mardi 3 février 2009

Jamais d'enclos para Tornado


Pendant que Zorro récupère de sa monumentale beuverie de la veille avec son vieil ami et gros buveur, el sargento Garcia..et ça va lui prendre un sacré temps, avant qu'il se remettre de celle-là. Me Tornado, fais ce que bon me semble, entretanto.
Mouais?..la charmante et sensuelle Carména..ce serait bien. J'ai toute la journée devant moi. Je m'en vais illico! à la rencontre del mi amigos. Allez..au galop! Tornado.

Et pour comble de malheur, le libre como el aire Tornado..est passionnément amoureux de la profonde et librepensadora Ouragana..prisonnière dans l'enclos du tyran..el comandante Monastario, ennemi juré de Zorro.

Sur le chemin du retour, après avoir passer du bon temps avec ses compagnéros et content de sa fructueuse escapada avec Carména, une ombre noircit son coeur... Ouragana, espéra me, mi amor! j'arrive. Peut-être..seras-tu capable de sauter la clôture cette fois-ci? Au diable! la querelle de nos maîtres..l'amour ne connaît pas de lois.

lundi 2 février 2009

Tornado mi amor



Voici..la belle force mystérieuse
de la télépathie.



Final do episodio

vendredi 9 janvier 2009


Avez-vous une dernière question?
Hum!hum! osa le p'ptit du milieu. Le paradis, c'est où? déjà!

samedi 3 janvier 2009


Vous voulez commencer l'année avec un sourire colgate?

Pour la modique somme de 69$!

Avec WhiteLight haute technologie! C'est l'extasie!

jeudi 11 décembre 2008

Le mirage d'un orage électrique

Dans la traversée du désert, 

tout être-humain 
..transpose son propre mirage,
transcende son propre espoir,
nourrit son propre rêve,
                                   pour continuer à être vivant!

dimanche 7 décembre 2008

L'espoir de Marguerite

Marguerite me parle d'espoir.

Elle, qui se meut difficilement, et qui essaie de fuir toutes ses peurs et la pesanteur de son ennuie en jouant à la patience et en faisant des casse-tête avec son ordi-laptop...quand même! À 88ans, elle est très fière de cela.

Capable encore de vivre dans son apart grâce à ses trois filles qui s'occupent de lui procurer tout ce dont elle a besoin et rassurée par le fait qu'elles lui trouveront un autre endroit pour attendre la mort, quand arrivera le jour ou elle perdra complètement son autonomie. Ce qui n'est pas évident quand tu vis dans un hlm. Elle leurs en est sans cesse reconnaissante. J'ai d'ailleurs rencontré avec plaisir l'une d'entre elles qui venait la chercher pour faire des visites.

Ce qui me brise le coeur dit-elle, c'est que souvent, j'ai si peu d'énergie que je dois refuser des belles sorties avec mes filles, qui me ferait tant de bien.

- Quel est ton espoir Marguerite?

- Quand je prends une pillule, j'espère qu'elle va m'enlever ma douleur et passer une journée sans avoir mal nulle part.

vendredi 28 novembre 2008

Mon ami Candide (suite no.2)



Le lendemain, elle était entrain de se baigner, quand il se pointa sur quai.



- Venez! venez! vous baignez avec moi.

Ils s'amusèrent dans l'eau, comme deux ados. Puis, se firent sécher sur la plage.

- Pourquoi? cette tristesse dans vos yeux Doris.

- C'est plus fort que moi, j'appréhende la fin de mes vacances avec vous.

- Je sais, je sais..nous allons nous retrouver de nouveau tous les deux seuls.

- Vous ici..dans cette forêt et moi dans mon appart..à Montréal. Vous savez aussi, que ce n'est pas parce qu'il y a beaucoup de monde dans cette ville, qu'on se sent moins seule.

- La vie est un dur combat.

- Les larmes coulent de temps en temps.

- Des larmes d'enfants au coeur riche d'amour. Avoir la chance, (et l'avoir travailler, aussi un peu) de ne pas connaître l'enfer de la haine. Nous sommes en se sens millionnaire, d'être capable de vivre une belle-grande tristesse et on oublie de l'apprécier.

- Pendant que l'on discute si paisiblement Candide...présentement, d'autres s'entretuent, agonisent avant de mourir de faim, de manque d'eau potable et de soin. Puis, de toute jeunes filles et des femmes se font violées à tour de bras, par des hommes désespérés de mourir si jeunes et qui dans un tout autre contexte ne feraient pas de mal à une mouche.

- Nous sommes nés sur le bon continent.

- Quoique, sur notre continent, nous avons aussi nos écorchés vifs. Nous n'avons qu'à penser à l'enfant incesté par son père ou sa mère. Ou, comme j'ai vu l'an passé..une femme défigurée par un paquet de boules de graisse dans la face.. c'était à faire peur aux enfants...pauvre femme...pas d'espoir de connaitre la tendresse amoureuse..jamais. J'en suis encore bouleversée. Sans parler de la descente aux enfers, des personnes atteintes du cancer..une épidémie, qui tient tout le monde sur la peur.

- Sur tout les continents..le sida avec un nombre catastrophique de séropositifs. Pas facile pour ceux et celles qu'ils le savent du moins, la peur du rejet.

- Une femme d'âge mûr et séropositive depuis 17ans, racontait à l'émission de Denis Lévêsque, que lorsqu'elle tombait en amour, toujours les mêmes questions déchirantes l'angoissaient sans cesse: Quand et comment, dois-je avouer ça à mon amour? Dois-je lui laisser le temps de me connaître un peu avant..si oui, va t'il m'en vouloir de ne pas lui avoir dit avant. Si je lui dit dès le début, je risque d'être rejetée sans avoir eu aucune chance de me faire connaître. Et je rajoute que beaucoup d'autres victimes vivent ce scénario, et pour une panoplie de différentes raisons...


"Il y a des choses qui dépendent de nous et il y a des choses qui ne dépendent pas de nous" (Épictète)

mardi 25 novembre 2008

Scérario vieux comme la terre




Ne pas tricher dans l'échange de nos sentiments, vivifie et donne la transparence nécessaire pour un bon tête à tête intéressant, vivant et des plus aidant.

Et cette même transparence occasionne aussi de bons faces à faces qui règlent les conflits au fur et à mesure qu'ils surgissent, au lieu de les laisser pour compte et de les accumuler les uns sur les autres, jusqu'à se devienne une grosse montagne, dont l'entourage est forcément témoin.

Je suis fier de n'avoir rien cacher de mes pensées à mes deux ex-conjoints. Ils ont eu la possibilité de bien me connaître. D'ailleurs..nous nous envoyons et nous enverrons toujours des bonnes ondes.

Nous n'avons aucun choix..dans le fait d'assumer nos pensées, nos actes et nos décisions, si nous ne voulons pas devenir esclave de l'approbation des autres. Pas facile toujours s'assumer, mais ça vaut le coup.

Je suis consciente que cela n'est pas dû à tout le monde. L'injustice règne en maître sur notre planète et si on ne peut tout comprendre, ayons au moins de la compassion..faisons des efforts, du moins pour rester humble.

dimanche 23 novembre 2008

Marguerite


Je suis allé visiter Marguerite, hier. Comme d'habitude, nous avons jasé beaucoup. L'énergie passe entre nous deux..nous nous aimons.

Je ne sais pas, si c'est le fait qu'elle vive dans un hlm. Toujours est-il..qu'elle a oublié sa canne dans la salle communautaire, et que le lendemain, allant la récupérer, elle n'était plus là...on la lui a volé.

Sachant, qui était le coupable, Marguerite lui a signifié qu'elle ne s'en faisait pas du tout pour cela..qu'elle en avait déjà vu d'autres...si ce n'était le fait que cette canne appartenait à son tendre défunt époux, et qu'elle y tenait comme la prunelle de ses yeux.

Je lui ai dit que ce voleur faisait vraiment, mais vraiment pitié...ne pas valoir plus qu'une canne à ses propres yeux. Et elle était bien d'accord. Et nous nous sommes apitoyées sur son sort. Elle me disait qu'il faut s'aimer pour aimer..elle trouvait ça bien triste le fait, qu'une personne n'aie pas beaucoup d'estime d'elle-même.

- En tous cas, vous étiez d'attaque! Marguerite, cette journée-là..pour oublier votre canne. Adieu veaux, vaches, cochons, pis la canne avec! (rire)

mercredi 12 novembre 2008

Mon ami Candide (suite no.1)


-Quel âge avez-vous? Candide.

-Pas mal plus que le 3\4 de ma vie est fait. Le décompte de mes années est bel et bien enclenché. Cela étant, tous mes efforts sont concentrés vers un maintenant, avec le plus d'amour possible.

- Même chose pour moi. Je sens que nous allons bien nous entendre et thérapeutiquer beaucoup.

- Et par-dessus tout, nous comprendre. Quoiqu'on dise, pour moi..avoir approximativement le même âge, c'est important en ce qui concerne l'amitié.

- C'est rassurant et confortable. Mais, il n'y pas que cela Candide. L'amitié exige beaucoup plus. Si on a une (un) véritable amie(i)..on est plus que chanceux.

- La mort est venu chercher mon unique ami, l'an passé.. J'en ai perdu tous mes moyens...chaque mouvement que je faisais me demandait un effort considérable. Un autre ami pour me confier, aurait été d'un grand secours. Maintenant que vous êtes là, tout redevient plus facile..je suis motivé.

- La motivation...le carburant de l'énergie. Pas de pétrole, pas d'envol.(rire)

- Qu'est-ce qui vous motive? Doris

- Oh! c'est toute une question ça! Pour vous répondre franchement et crûment, car je sais que cela restera entre nous... Je dirais que tant et ou si longtemps que je suis bandante je peux rêver à la passion amoureuse...Mais doutant parfois, ne plus l'être jamais, j'ai peur un peu.

Petit silence...

- N'ayez crainte..n'ayez crainte.

- Je vous ai mis en péril..quelle gaffe.

- Oui en effet, cela aurait pu en être une, mais soyez assuré de ma sincérité.

- Même si vous êtes sincère..moi j'en doute. On doute tellement de tout à 57 ans. C'est si ardu! déroutant! tous ces deuils à assumer les uns après les autres. Je suis contrainte de changer mes fidèles points de repères qui m'ont toujours si bien servi. C'est pas rien ça..cé d'la job!

- Exact! très déstabilisant! perdre peu à peu nos moyens de défense, devenir de plus en plus vulnérables. Faut faire face à la musique et s'atteler à l'exercice physique et mentale.

- Force m'a été de cultiver mon sens de la dérision pour contraindre mes toutes nouvelles angoisses "quinquagéniques". Quoique, lui aussi, mon sens de la dérision, en prend plein la gueule ces temps-ci...il me boude le jour et on se réconcilie la nuit..quand je me réveille vers 2-3 heures du matin, allez savoir pourquoi, j'me mets à voir la vie comme une bande dessinée. Ça me donne un fou rire..comme c'est pas possible.

- Y'A RIEN DE PLUS COMPLICE..QU'UN FOU RIRE À DEUX.

- Un soir, avec ma soeur Chantal, nous étions tellement crampées, que nous avions le visage décomposé par le rire. Cé ben simple! si on avait eu des dentiers..on les perdait toé deux.

Ils se quittèrent vers minuit, en se confirmant un rendez-vous..pour le lendemain soir.



-------------------------------------------------------À suivre.

vendredi 17 octobre 2008

Elan du coeur

Des jeunes personnes qui travaillent..là ou je travaille aussi, sont vraiment gentilles avec moi. Pour certaines, j'ai l'âge d'être leur mère..et comme une mère ..j'ai moi aussi un refrain à leur transmettre..qui est: "N'oubliez jamais, que votre conscience vous suit toute votre vie". Celui de ma mère était: "Faut être bon, mais pas fou". QUEL EST LE REFRAIN DE VOTRE MÈRE, DE VOTRE PÈRE,OU DE TOUTES AUTRES PERSONNES? OU ENCORE CELUI QUE VOUS RÉPÉTEZ À VOS JEUNES? J'aimerais beaucoup, que vous me le fassiez savoir par le biais de vos commentaires.

Je me souviens que mon père disait souvent: "On est à l'abri de rien"
(j'aime assez, celui de Marcel Gagnon: "on se bâtit avec son coeur et non avec sa tête")

Quand j'étais plus jeune..je me rappelle que je disais souvent à mes neveux et nièces: "On constate mais on ne juge pas". Aussi: "Si une personne vous pile sur un pied, vous ne dites pas..je m'excuse d'avoir mis mon pied en dessous du tien"...faut être bon mais pas con. Hein? moman!

La fibre marternelle je l'ai toujours eu très fort..même si je n'ai "jamais" voulu d'enfant. Et pourquoi..cela?

Il me faut revenir à ma toute première année d'école. J'étais une petite fille très angoissée pour mon jeune âge. Donc, d'une sensibilité hors du commun. Ma cousine Johanne seulement, pouvait un peu comprendre..l'angoisse existentiel de mes 6 ans...(mon entrée dans le monde)

Ma grand-mère qui était aimante et très douce avec tous ces petits-enfants, me déchirait le coeur par la vieillesse de son corps...Toutes les fois que je la voyais..je me demandais: comment fait-elle pour vivre..en étant si vieille..ça venait me chercher.

Et jusque là, ça allait..jusqu'au jour ou elle est venu manger avec nous et que j'ai eu dédain d'elle quand elle mangeait. L'amour en même tant que le dédain que je ressentais pour elle était douloureux. Et à mon insu, ce déchirement entre l'amour et le dédain, fût déterminant dans ma vie...cette décrépitude et cette souffrance si senties, m'ont toujours suivi et m'ont empêché de donner la vie...c'est aussi simple que ça.

Et voilà! que mon instinct maternelle me rattrape plus que jamais, avec ses jeunes que je côtoie avec plaisir, 2 fois par semaine. Je suis rendu à cet âge, que je pourrais être leur mère. J'adore rire, discuter et parler des vraies affaires avec eux,quand cela si prête. Moi avec mon long vécu et eux avec leur court vécu..ça nous donnent un échange des plus intéressant. Il y a aussi Éloise et Gabriel. Et depuis leur naissance: mes trois amours..Catherine, Lina et Kim.

À ce même travail, j'ai de belles communications avec des femmes, approximativement de mon âges..et c'est avec elles..que je sociabilise le plus souvent et le plus longtemps. Et ce toujours avec un réel plaisir partagé.(quand cela si prête bien sûr...et certain soir ça si prête beaucoup) Je peux dire que c'est très inspirant.

"Tu es un être unique. Ne renie pas ton passé et tu découvriras ton idendité..il n'y a qu'avec cela que tu peux t'accepter et t'aimer. (Marcel Gagnon..ÊTRE)