jeudi 28 août 2008

Le coeur sauvage


Il était une fois dans la forêt, un petit garçon de cinq ans qui avait le coeur gros de rage..causé par sa mère au caractère contrôlant et peu aimant. Et son père, ne se souciant que de lui-même ne pouvait lui être d'aucun secours. Donc, n'ayant personne pour l'aider, William trouvait réconfort à la chute près du chalet.

Enfin..il ne se sentait pas coupable de respirer. Il voyait-là, des tas de choses pour le distraire. Il passait de longues heures à observer les fourmis....

Il affectionnait en particulier ses amies les grenouilles même si parfois il les malmenait comme il l'était lui-même...(car comme tous les enfants il réagissait agressivement ou en boudant,à ce manque de caresses et d'amour. Et s'il pleurait, alors là! elle frappait fort psychologiquement. Par-dessus tout: Ne pas pleurer! car ça fait de la grosse peine à sa maman.

Seul à la chute, parfois, cette rage dans son coeur d'enfant finissait par se transformer en sanglots. Ses larmes secrètes devenaient pour lui une joie réelle.

Dans ces moments, il se faisait tendre et gentil avec ses grenouilles, regrettant beaucoup de leur avoir fait du mal. Et tout en pleurant doucement, il leur expliquait pourquoi il avait été méchant avec elles. Et c'est ainsi qu'il leur exprimait dans ses mots; l'angoisse incessante et l'atmosphère irrespirable de marcher sur des oeufs, sans jamais avoir le droit d'en casser. C'était tellement trop pesant pout lui tout seul.

(Après 18 ans de ce traitement, sans jamais s'être confier à une personne, que deviendra l'adulte William?)

lundi 25 août 2008

Yabadabadou!


Accroches-toi bien mon amour. N'aie pas peur! fies-toi sur moi...la liane tiendra l'coup.

Timing parfait


Ah ben dit donc! comme dirait ces Français, j'me suis pas plantée cette fois-ci. Que de pratiques, tout de même. Mais que voulez-vous? rien d'important ne se fait sans erreurs et frustrations. Et j'en ai pratiqué un coup! avant d'en arriver là.

A chacun ses défits! Le seul malheur dans la vie, c'est de ne pas s'en donner. Et je sais très bien, de ce dont j'parle. J'en ai mis du temps avant de comprendre que sans défi, la vie est très stagnante.Moi, mon défi est grand et mon amie, elle, son truc c'est un petit défi chaque jour...c'est selon.

Mon prochain défi? Rien de moins! que d'arriver cette fois-ci, "le dos sur l'eau..." dans un timing aussi parfait...haha!

Je me fouts de ce que l'on va penser de moi pendant que je ferai de ces ratés casse-gueule, aussi spectaculaires les uns que les autres...ça prend juste à la canne fière que je suis, un peu d'humilité. (Et ça, j'ai toujours travailler fort la-dessus)...Enfin! je vis

samedi 23 août 2008

Dialogue intérieur d'un orignal


Ces loups vont me rendre fou...Ouf! Enfin, je peux patauger en paix.

Je me demande bien dans quel coin de la forêt se trouve mon amoureuse...?...Pense t'elle à moi en ce moment?

Je me fais du sang d'encre pour elle...à cause de ces damnés loups...ils ne cessent de vouloir nous manger. Oh pis non, elle sait très bien que dès que j'entends son call...je pars à l'épouvante pour venir à sa rescousse.

Et c'est pareille pour elle. Combien de fois, je ne m'en serais pas sorti vivant sans elle. Car en tant qu'orignaux nous sommes de la même force physique.

C'est mon alter-égo. Et notre liberté? On y tient tous les deux mordicus. Aucun sens de ce "devoir", si contraire à l'amour, ne nous retiendra de partir quand bon nous semblera... (que se soit pour être seul ou pour avoir un ou une autre partenaire. Nous aurons de la peine mais aucune espèce de jalousie viendra entraver notre séparation.

Bien sûr, cela nous occasionne parfois des remises en question et de grandes tristesses...c'est le prix à payer pour évoluer, mordre dans la vie, avoir une relation heureuse et s'accoupler comme des rois. D'ailleurs, c'est bien ainsi qu'on nous surnomme, "Le roi de la forêt"

lundi 4 août 2008

Quand un être humain marche vers son destin? Tout est possible.


(Dialogue intérieur d'un homme d'âge mûr, entrain de marcher)

Je comprends Julien de s'être arrêter à un confort aussi douillet même si sa vie est aussi ennuyante qu'il l'est lui-meme... pas facile les sentiers non battus, ils sont parsemés de doutes, de craintes, et d'embûches..mais oh! que ça rend ma vie intéressante et inspirante.

Parfois, ah! que j'aimerais avoir un peu plus de cette légèreté....qui émousse si facilement la conscience. À marcher ainsi sur la corde raide, m'oblige à souvent changer de direction et à me remettre en question...dans ce temps-là je me dis que je suis fou, ben plus fou que Julien. De vouloir vivre aussi intensément...c'est joué avec le feu .. et patati et patata....mais le doute ne dure pas longtemps quand je vois autour de moi toute cette comédie du bonheur.. causée par la sacro-sainte résignation. Qui risque rien n'a rien..ça peut pas être plus vrai.

C'est dans l'action de marcher, que je me sens le plus vivant...marcher vers mon destin.